La 3e étape menait les concurrents aux dunes de Gobi. Avant ça 160 km de roadbook et 86 km de sélectif sur piste à avaler. Quittant les familles Mongoles, la caravane laissait les dernières vallées et les multiples gués pour des terrains de plus en plus arides.

Des erreurs sur le roadbook, quelques hésitations et quelques galères. Les 123 connaissent quelques problèmes mécaniques. Les 101 déjà partis derniers le matin suite au tirage au sort sont aussi stoppés par la mécanique à la case 5. Une fois réparés Pascal et Géraldine font une fin de roadbook parfaite jusqu’à une nouvelle casse dans l’épreuve suivante. Pas de chance décidément.

Le gros coup dur du roadbook est pour les 102 Virginie et Angéline. Une erreur les envoie dans une vallée parallèle, ratant du coup le CP3.

La température va grimper dans l’après-midi pour le secteur SSP. Par plus de 30° les équipes fondent sur les dunes au loin essayant de trouver la meilleure piste.

A quasiment 17h, par 36°, tous les équipages se massent devant un obstacle de taille, le grand erg de Gobi. Avec moins de 2 heures devant eux, ils savent qu’ils bivouaqueront dans les dunes. L’objectif : se rapprocher le plus au cap de l’arrivée.

Epuisés, en surchauffe, Gobi va leur donner la leçon. Les 186 se tankent dès les premières dunettes. Rose & Cathy appelleront l’assistance pour sortir.

Nouvel appel du 175 les rookies Christophe et Virginie plutôt a l’aise depuis le départ ont décider de longer l’erg fleurant avec la zone humide avant d’y finir embourbés. (L’organisateur avait déconseillé de trop se rapprocher du marécage). Nos novices déblayent un chantier de boue avant l’aide d’OSCAR. Bivouac sur place pour eux.

Alors que des équipes sont groupés a 19h pour passer la nuit ensemble, 2 voitures émergent à l’arrivée. Les 130 et les 189 partis dans les premiers donc avec plus de temps devant eux claquent l’étape et n’auront pas a reprendre la route à 7h demain matin.

Tous les bivouacs s’organisaient pour une douce soirée sans vent. Place aux apéros (avec modération) comme un répit dans cet univers impitoyable.